Ses paysages sont des compositions poétiques mêlant fragments de porcelaine, papiers et fils. Inspirée par l’impressionnisme et les estampes asiatiques, l’artiste abandonne progressivement la figure humaine pour une abstraction sensible.

Son travail, à la fois méditatif et artisanal, s’ancre dans la marche et l’observation de la nature, éléments qu’elle considère comme essentiels à la création.

Caroline tisse, perce et brode le papier comme pour en conserver la mémoire. Elle utilise des matériaux locaux et recyclés, en particulier des papiers issus de son village natal. Depuis quelques années, elle intègre également la céramique biscuit, ajoutant texture et fragilité à ses œuvres, ainsi que la 3D avec des installations immersives, transformant le spectateur en voyageur au sein de paysages morcelés et apaisants.

Ses œuvres deviennent des repères dans une cartographie collective du souvenir. Jeux de transparence, lumière et matière évoquent un temps suspendu, où l’oubli devient une forme de mémoire.